La fin des réseaux 2G et 3G : c’est pour quand ?
En mars 2022, le réseau Orange (parmi les leaders français) avait annoncé la fin de la couverture 2G pour 2026 et la fin de la couverture 3G pour 2028.
Pour Orange comme pour tous les opérateurs mobiles, c’est la fin des réseaux 2G et 3G ! Anciennes technologies de plus de 20 ans, elles ont été dépassées par la 4G et même la 5G qui apportent davantage de performance.
A l’échelle mondiale, c’est l’opérateur américain AT&T qui mit fin en premier au réseau 3G aux US et les autres acteurs du marché n’ont pas traîné à suivre la marche. En quelques mois seulement, ils étaient quatre à avoir abandonné la 3G !
On simplifie et on fait des économies !
Les anciennes générations de télécoms libèrent de la bande passante aux nouvelles pour limiter nos besoins en ressources et garantir un meilleur service aux utilisateurs.
Selon la GSMA, une association qui réunit la majeure partie des opérateurs à l’international, en 2023 la 2G et la 3G ne regroupent déjà plus que 21% des connexions et d’ici 2025, seuls 5% des utilisateurs devraient être encore sur la 3G. Le réseau de deuxième génération lui, n’existera plus.
« Ces technologies arrivent en bout de course ! » confiait Jean-Christophe Ravaux, directeur de Marché BtoB de Bouygues Telecom pour un média technologique, en 2022.
En effet, en observant le degré de couverture de chacun des réseaux et par opérateur, on comprend vite que la 4G est le réseau qui couvre plus de 99% de la connexion de la population et en moyenne 93% du territoire français.
La fermeture des réseaux deuxième et troisième génération est donc inévitable pour continuer d’évoluer pour apporter un meilleur service et plus de fonctionnalités.
Y a-t-il un lien avec la hausse des prix de l’énergie ?
Alors que nos ressources sont comptées, l’industrie des télécoms et de l’IoT (Internet Of Things, ou Objets Connectés) fait partie des acteurs avec un rôle à jouer dans la réduction de l’empreinte carbone des communications et des appareils connectés. Le progrès demande du temps et beaucoup d’investissement mais tous ont conscience des enjeux. Les coûts sont bien réels eux aussi.
A savoir qu’en 2022 et 2023, les événements géopolitiques n’ont fait qu’accentuer la crainte et le déploiement de solutions pour pallier le problème des ressources dans notre société. Il en va de la responsabilité de chaque écosystème et de chaque entreprise. Un investissement qui s’avérera utile et rentable pour maîtriser ses coûts et son empreinte sur l’environnement.
Les avantages et les inconvénients de la fin des réseaux 2G et 3G
La 2G utilise des bandes de fréquences 900 et 1800 MHz, la 3G, 900 et 2100 MHz. Avec leur abandon, c’est un espace disponible non négligeable qui sera attribué aux réseaux 4G et 5G (voire 6G).
Si certaines de ces bandes permettent une connexion au réseau en zone habituellement « complexe » (comme dans une construction) et sur un champ libre étendu, leur débit est lui bien trop faible pour répondre aux attentes des appareils récents et des besoins de communication instantanée.
En conséquence, l’inconvénient que l’on pourrait attribuer à la 4G serait l’adaptabilité mais en 2023, la majorité des appareils sont compatibles au réseau 4G, notamment dans le BtoB avec les appareils connectés pour tous les types d’industries.
Le clap de fin donné par les opérateurs de réseaux mobiles ?
La GSA est une association internationale de l’écosystème mobile. En 2022, elle a recensé près de 80 opérateurs dans plus de 40 pays ayant arrêté ou ayant pour projet d’arrêter le fonctionnement de la 3G.
« Cette tendance s’inscrit dans un contexte de migration mondiale vers la 4G et la 5G […] ».
En France, c’est l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) qui a décidé et annoncé l’intention d’arrêter les anciennes technologies, afin de réduire l’impact de ces lignes sur les réseaux.
SFR a prévenu qu’en 2023, le focus serait sur la 5G et que d’ici 2028, la 2G et la 3G n’existeront plus. L’opérateur mène également une stratégie d’alliance avec l’équipementier Nokia pour le déploiement de son réseau 5G en France.
En fin de compte, ce partenariat s’inscrit dans une nouvelle ère, celle de la collaboration et la mutualisation des efforts. Nokia apporte à l’opérateur SFR, un savoir-faire pour déployer son cœur de réseau 5G cloud. C’est donc un bel exemple d’écosystème technologique dans le milieu très concurrentiel des télécommunications.
L’Europe en tête de ce changement avec 63% des réseaux 2G et 3G déjà hors services !
Il faut dire qu’en France, en Belgique, en Espagne et dans toute l’Europe, les opérateurs ont annoncé leur planning d’arrêt progressif de la 2G et de la 3G. Globalement, d’ici 2025 la 2G sera définitivement abandonnée et d’ici 2028, il en sera de même pour la 3G.
Le lancement des services 5G
5G : quelles répercutions pour les objets connectés ?
Dans le monde, on compte plus de 31 milliards d’objets connectés et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Pour autant, l’adaptation aux nouvelles technologies, que ce soit pour des raisons de coûts, de qualité ou d’impact sur l’environnement, est inévitable et de plus en plus rapide.
Les fabricants d’objets, les éditeurs et concepteurs de solutions IoT (comme Synox) sont à l’affut et testent déjà depuis plusieurs années la 5G pour être prêts le moment venu. « L’agilité est une qualité indispensable dans ce milieu » a assuré Emmanuel Mouton , CEO et co-fondateur de Synox, dans une interview en 2022.
Il est important de préciser que la 5G a vite été couplée à la 4G pour les opérateurs qui ont sans doute préféré anticiper, la technologie évoluant de plus en plus vite.
Les réseaux resteront-ils dans la course plus de 20 ans comme cela a été le cas pour la 2G et la 3G ? On ne peut avoir aucune certitude. 🤔
En 2022, le nombre d’appareils connectés en 5G a augmenté de plus de 50% !
Et si l’on traite ce sujet tant attendu depuis plusieurs années, surtout en 2023, c’est que le marché est fin prêt pour accueillir les offres de services 5G.
Début 2023, 78% des appareils et objets connectés sont disponibles avec la 5G. La cadence d’abandon progressif de la 3G ne va désormais faire qu’accélérer, notamment avec la baisse d’utilisation massive du côté des utilisateurs. Un cercle vertueux qui renforcera le besoin de libérer de la bande passante pour la 5G du côté des opérateurs réseaux.
Les cartes SIM multi-opérateur, souvent utilisées pour le MtoM (Machine to Machine) sont disponibles depuis plusieurs années.
Désormais, elles permettent à tous les appareils connectés au réseau cellulaire d’améliorer la réception et l’envoi des données, entre appareils, via des passerelles réseaux ou encore en direction des applications tiers.
En somme, utiliser un outil de data management permet de monitorer ces données.
Les cas d’usages de la connectivité cellulaire pour les objets connectés
- GSM : supporte uniquement les appels et SMS
- 2G : permet l’envoi de MMS
- 3G : introduit l’utilisation d’internet sur mobile
- 4G : permet le haut débit pour les objets mobiles
- 5G : particulièrement adapté aux objets connectés mais très gourmand en données
La 5G offre de meilleures perspectives pour les industriels
L’écosystème est prêt et les utilisateurs aussi.
D’ailleurs, si la 4G a rapidement gagné le cœur des particuliers pour leur permettre d’accéder à beaucoup plus de fonctionnalités et de débit pour utiliser leur smartphone, la 5G et la 6G elles, offrent de belles perspectives pour l’avenir technologique des différentes industries.
Finalement, avec ces nouvelles générations, les opérateurs entendent toucher le BtoB et proposer un pas de plus vers la présence des appareils connectés dans tous les corps de métiers. Chez Synox, nous avons l’habitude d’accompagner nos clients dans la concrétisation mais aussi dans l’évolution de leurs projets.
Par exemple, lors de l’arrêt du RTC, nous avons su les guider et leur apporter les clés pour une transition sans encombre. Découvrez la tribune de notre CTO Jérôme FENWICK à ce sujet.
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