Si le taux d’urbanisation a explosé au cours des dernières décennies, il n’a pas fini de s’accroître dans les années à venir. Cette croissance n’est pas sans conséquences sur le quotidien des citadins, de même qu’elle soulève des enjeux environnementaux de taille, qu’il devient urgent de prendre en considération.
Le concept de smart city s’affirme comme un défi ambitieux, mais tout à fait réalisable. Parce qu’il s’agit d’un projet collectif et collaboratif, la ville intelligente ne peut cependant prendre forme qu’à la condition que les secteurs publics et privés, ainsi que les habitants de la ville, en deviennent tous des acteurs de premier plan.
La ville intelligente ou smart city : une définition porteuse de perspectives optimistes
La littérature concernant la ville intelligente, ou ville durable, abonde, de sorte qu’il n’existe pas une unique explication de ce qu’elle incarne, mais des dizaines. Toutefois, il semble objectif de décrire la smart city, en évoquant :
- son économie intelligente ;
- son environnement intelligent ;
- sa mobilité intelligente ;
- ses habitants intelligents ;
- ses sytèmes administratifs intelligents.
Les caractéristiques d’une ville intelligente
Une ville intelligente ou ville durable recourt à des infrastructures basées sur les technologies et l’innovation. Pour être considérée comme smart city, une agglomération doit posséder certaines caractéristiques, comme :
- la prise d’initiatives vis-à-vis de l’économie d’électricité et de la pollution ;
- un réseau de transports publics optimisé ;
- un sens pointu de l’urbanisme et de l’architecture du territoire ;
- une maîtrise raisonnée de l’écosystème.
Dialogue et pluralisme : les piliers de la ville intelligente
Pour qu’une cité se transforme avec succès en ville intelligente, dotée d’une intelligence artificielle, sa gouvernance doit permettre au secteur privé de s’investir à ses côtés. Cette relation solide garantit la mise en œuvre d’un environnement numérique axé sur des données généralement collectées par des organismes externes au gouvernement.
On parle alors de ville intelligente, où l’interopérabilité s’impose, notamment pour atteindre les objectifs d’économie d’énergie fixés par celle-ci. Citons la pose de capteurs intelligents sur les lampadaires, afin qu’ils s’éteignent automatiquement, s’il n’y a pas de voitures ou de piétons sur la chaussée.
Si les objets connectés participent à l’adoption de la ville intelligente, ils ont des avantages et des limites. Dans une ville intelligente, par exemple, les usagers peuvent redouter que leur vie privée soit divulguée, du fait des caméras apposées sur les façades de nombreux bâtiments.