L’urbanisme, la mobilité et les transitions écologique et énergique forment des défis complexes et croisés, auxquels la smart city tente de répondre. En déployant des infrastructures de transports publics propres et connectés, les villes intelligentes facilitent les trajets sur leurs territoires, de même qu’elles limitent considérablement le risque de pollution atmosphérique.
Alors, au vu de l’urgence climatique et de l’accroissement effréné des grandes métropoles, quel moyen de locomotion répond au mieux au besoin de concilier innovation, confort de vie et protection de l’environnement ?
Le transport dans la smart city, où comment offrir plus de mobilité aux usagers
Plutôt que de désarticuler les agglomérations et de chambouler la mécanique des voitures, ne vaudrait-il pas mieux réintégrer les transports publics à la place qu’ils méritent ? Cette question figure au cœur des préoccupations des autorités locales, des acteurs soucieux de gérer la ville intelligente, selon une gouvernance des données en phase avec à l’hypermobilité des gens et des marchandises.
Certes, les enjeux sont de taille. Néanmoins, la généralisation de capteurs issus de technologies de pointe laisse présager des solutions performantes, respectueuses et durables. Pour faire de la ville intelligente un exemple concret de l’évolution des mentalités et des comportements vers un monde plus soutenable et plus cohérent, le transport se veut synonyme :
Parmi les outils de l’industrie 4.0, on peut citer :
- d’électricité recyclée et d’énergies renouvelables, plutôt que de carburant polluant ;
- de caméras sur les feux tricolores et sur les lampadaires, pour fluidifier le trafic et n’éclairer qu’en cas de nécessité ;
- d’intelligence, avec des systèmes de réseaux connectés, pour une meilleure harmonisation des déplacements ;
- de multiplicité, se traduisant par un service à la carte, en fonction des besoins de chacun.
Les transports dans la ville du futur : comment se déplacera-t-on à l’avenir ?
Écologie, économie et autonomie figurent au centre des objectifs que se fixe la ville intelligente, auxquels s’ajoutent une gestion optimisée des eaux et de l’électricité ainsi que la volonté de préserver la qualité de l’air. Ces paramètres alimentent également son dossier « transports », afin que les usagers puissent vaquer à leurs activités sans se soucier des embouteillages ou de leurs dépenses de carburant et sans avoir à chercher des parkings de proximité.
Dans ces conditions, notre capacité de mobilité intramuros à l’horizon 2050 pourrait bien être conditionnée par :
- les applications de type MaaS, « Mobility as a service » (la mobilité comme service) ;
- les voitures électriques, connectées, autonomes et partagées ;
- les taxis modulables et sans chauffeur ;
- les tricycles urbains, à propulsion électrique ;
- les voitures volantes et leurs pilotes automatiques.