La ville de demain sera intelligente et s’appuiera sur la technologie pour garantir sécurité et confort à ses habitants. Elle s’inscrira également dans un mouvement qui tendra vers plus d’écologie, à l’heure où la réduction des déchets et les économies d’énergie sont au cœur des préoccupations des citoyens. Le développement de cette smart city implique la mise en place de réseaux IoT adaptés aux différents usages qui vont être faits.
L’importance du choix de l’infrastructure de communication pour la smart city
Les villes d’aujourd’hui sont déjà équipées d’une multitude de capteurs et de flux d’information, notamment avec la télérelève et l’émergence des smart grids. On peut également citer le Wi-fi en zone urbaine, la gestion des transports publics ou les systèmes de numérisation des données utilisés par les collectivités.
L’IoT se retrouve au centre des infrastructures, en créant de gigantesques maillages d’objets connectés.Il existe un grand nombre de technologies différentes : 5G, fibre, connectivité M2M, LPWA LoRa, Sigfox… Ces réseaux présentent tous des caractéristiques différentes, qui les destinent à des utilisations spécifiques au sein de la ville intelligente.
Le défi de la smart city est d’interconnecter ces réseaux et de les faire travailler en synergie. C’est ce qui permettra de créer des smart cities à la fois plus économes en énergie et orientées autour du bien-être et du confort des citoyens.
Quel réseau IoT pour quel service ?
Pour chaque besoin de l’IoT smart city et de ses usagers, les technologies les plus adaptées doivent être sélectionnées en s’appuyant sur différents critères :
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- le débit,
- les coûts,
- la consommation énergétique,
- la sécurité des données,
- la portée des réseaux
- etc.
Pour les applications nécessitant un débit très important comme la vidéosurveillance ou les transports autonomes, on privilégiera le réseau 5G qui présente une vitesse de transmission des données inégalée. Ce type d’infrastructure est en revanche très coûteux et énergivore, ce qui rend impossible son extension à l’ensemble des objets connectés. Or ceux-ci seront très nombreux, puisque le développement de la ville intelligente suppose plusieurs capteurs en fonction de chaque usage.
En effet, parmi les enjeux de la smart city, on trouve également la gestion des déchets ou le déploiement des smart grids pour rationaliser la consommation électrique. Cela implique d’équiper chaque logement avec des capteurs, qui ne transmettent que des données “légères”. Un réseau bas débit tel que Sigfox ou LoRa s’avérera alors très pertinent en termes de coûts et de consommation électrique. Ces technologies présentent en outre l’avantage d’assurer une très bonne couverture du territoire, avec de bons taux de pénétration dans les bâtiments.
Elles peuvent également s’avérer pertinentes à la périphérie des smart cities, avec par exemple des applications en agriculture :
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- irrigation,
- gestion des déjections des animaux d’élevage,
- suivi de la production,
- etc.
La certitude est qu’une technologie unique ne permettra pas d’apporter à la collectivité et aux usagers tous les services nécessaires dans la ville de demain. Il faudra réutiliser au maximum l’existant et faire les bons choix technologiques pour concilier efficacité maximale et transition énergétique.