Tout le monde s’entend sur le fait que les bâtiments sont d’abord conçus pour ceux qui vont y habiter. Pour le bien-être des usagers, une optimisation de la consommation énergétique est donc essentielle. Et cela passe par différents niveaux comme des systèmes de gestion centralisés qui permettent d’économiser l’eau et l’électricité ou encore de réduire les déchets et d’améliorer la qualité du tri. Ce n’est pas un secret : la smart city aujourd’hui place l’humain au cœur de la transformation numérique des territoires. Un investissement dans le secteur de l’internet des objets et de la Smart Energy va donc permettre la mise en place de technologies innovantes dont la fonction est de faciliter le développement de l’efficacité énergétique et de la transition écologique.
Bien-être des usagers et performance énergétique
Entre le domicile, les transports ou encore les bureaux… Une étude a démontré que nous passons entre 70 et 90 % de notre temps en espace clos. Des chiffres qui poussent à la réflexion pour tout projet smart city dont l’objectif est de concilier développement durable, efficacité énergétique et bien-être des usagers. Grâce aux nouvelles technologies de l’IoT, répondre à ces enjeux est devenu possible sur plusieurs niveaux.
Depuis que la loi de transition énergétique a été promulguée, les bâtiments neufs sont soumis aux mêmes objectifs que les rénovations : tendre à une énergie positive et à une haute performance environnementale.
Pour ce faire, ces nouvelles constructions sont dotées de systèmes de gestion de données automatisés. L’intégration de ces systèmes va permettre de contrôler à distance et en temps réel la gestion des consommations, qu’il s’agisse de réguler la climatisation, l’éclairage, le gaz, ou encore la sécurité incendie.
C’est l’ensemble de ces solutions énergétiques qui forme la smart energy. Voici trois exemples concrets où l’intégration de l’internet des objets permet de répondre au défi de performance énergétique :
- Le RCx ou le recommissioning
Le RCx a pour vocation de ré-optimiser les systèmes mécaniques déjà existants. En évaluant les besoins réels du bâtiment à travers l’étude de l’électricité lors des horaires d’occupation, la température des pièces ou encore le taux d’humidité, ce procédé va permettre d’améliorer le bien-être des occupants et d’optimiser la gestion énergétique.
Le petit plus ? Le RCx permet une meilleure intégration des énergies renouvelables. Il est ainsi question d’éclairage LED intelligent, de panneaux photovoltaïques pour remplacer le gaz, ou encore de solutions de récupération d’eau de pluie.
2. La domotique
La domotique englobe les techniques liées au contrôle d’un bâtiment et à son atomisation. En plus de pouvoir déceler des erreurs en temps réel, elle permet de les anticiper.
Associée à l’IoT, elle permet d’optimiser l’efficacité énergétique grâce au pilotage de différents objets connectés tels que les thermostats, les fenêtres ou encore les équipements électroménagers.
3. Le BIM
Le BIM (Building Information Modeling), est la modélisation des données du bâtiment. Ce procédé est utilisé étape par étape tout au long de la conception, de la construction et de l’utilisation d’un bâtiment connecté.
Concrètement, ce procédé permet d’utiliser les données recueillies pour les connecter et les optimiser à partir d’un seul et même outil d’analyse.
Il devient donc possible de configurer le processus d’optimisation de la gestion énergétique dans un système où les différents acteurs du projet interagissent de façon continue et interactive.
L’importance de la donnée et le rôle clé joué par l’Internet des Objets pour concilier ces deux enjeux
De manière simplifiée, la fonction de l’IoT peut être résumée de cette façon : grâce au stockage et à la récolte des données, il lui est possible de dispenser un service en adéquation avec les finalités attendues.
Faire un investissement dans le secteur de l’internet des objets est la garantie d’accroître l’efficacité énergétique grâce à une combinaison des technologies qui fonctionnent sous l’égide de la data.
En effet, il va s’agir dans un premier temps de recueillir les données, puis de procéder à leur stockage pour enfin les analyser. C’est cette analyse et ce pilotage de la data qui va permettre aux acteurs de la smart energy d’appliquer un contrôle distanciel sur les équipements et d’optimiser en temps réel des systèmes de gestion des consommations, que ce soit de gaz ou d’électricité par exemple.
En modifiant l’environnement physique sur la base de cette analyse, les systèmes jouent un rôle clé pour concilier les deux enjeux que sont le bien-être des usagers et la consommation énergétique.
Le tout est d’utiliser ces données dans une démarche éthique et dans le respect de l’application des normes en vigueur.