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Un début d’année 2022 sur les chapeaux de roues, le CTO de Synox parle de l’avenir

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Jérôme FENWICK, CTO de Synox

Jérôme Fenwick est le CTO de Synox depuis 2010. Garant de l’innovation technique et de la mise en œuvre de nouvelles solutions technologiques, il est fondateur de l’entreprise aux côtés d’Emmanuel Mouton, CEO de Synox.

Depuis plus de 2 ans, le monde de l’IoT comme tous les secteurs d’activité, fait face aux conséquences d’une situation de crise mondiale sans précédent. Parmi les entreprises qui luttent, certaines ont dû abandonner le navire, d’autres ont su s’adapter ou même tirer parti d’un contexte plus qu’imprévisible et les autres font en sorte d’accepter le changement et d’êtres agiles pour évoluer.

En tant que pionnier de l’IoT en France, et en pleine expansion à l’internationale nous avons fait une rétrospective de ce début d’année, pour vous dévoiler nos défis pour 2023 et nos conseils.

Selon toi, quels ont été les moments forts de ce début d’année ?

Les défis de la sphère IoT (Internet Of Things)

Au-delà des actualités propres à notre secteur, c’est le marché global (au sens mondial) qui subit une fluctuation jusqu’ici inédite. L’approvisionnement en matières premières et en composants électroniques s’est vu modifié du jour au lendemain. Ne laissant aux industriels, logisticiens, intégrateurs, opérateurs et même aux éditeurs de solutions comme nous, pas d’autre choix que celui de s’adapter. Nous sommes tributaires de cette chaîne, ou plus simplement, comme le dit Jérôme Fenwick : 

« Pas d’objets à déployer, pas de données à piloter. »

Il a fallu être conciliant pour expliquer aux clients que les prix et les délais de livraisons étaient directement impactés. Et, comme personne n’avait pu s’en prémunir, la solidarité était de mise entre les acteurs de l’écosystème.

Cependant, comme l’évoquait déjà notre CTO en mai dernier : l’actualité IoT telle que l’arrêt du LoRa par Objenious (Bouygues Télécom) n’a pas aidé.

Un retour à la “normale” est-il possible ? Jérôme Fenwick rappelle que ce n’était pas une situation pérenne, et que cette crise a fait croître la volonté et les actions pour récupérer la souveraineté de la fabrication des composants et être davantage autonome, en se détachant peu à peu de l’Asie.

Nos projets en 2022

Sur ce premier semestre, beaucoup de choses se sont passées mais ce que Jérôme Fenwick a particulièrement tenu à souligner pour ce qui concerne la vie d’entreprise des Synoxiens c’est :

« Le passage au flex office a vraiment insufflé une nouvelle dynamique dans la société, entre tous les recrutements et les nouveaux projets, nous sommes fiers de l’ambiance, de l’effervescence et la culture qui semble bien ancrée pour tous. »

C’est une nouvelle énergie qui circule dans nos bureaux, depuis que les effectifs ont doublé en quelques mois, et elle profite à la réussite de nos objectifs. Après une levée de fonds en 2021, nous nous installons officiellement en Espagne en septembre 2022, avec notre filiale Synox Ibérica, située à Valence. Nous continuons à dénicher de nouveaux talents pour agrandir notre équipage.

D’ailleurs, notre CTO se félicite de ne pas subir le turn-over pourtant très présent dans notre secteur d’activité, un indicateur important que l’on retrouve sur la notation de notre satisfaction marque employeur de façon générale.

C’est précisément ce qui nous donne confiance pour appréhender sereinement l’avenir avec nos équipes, nos clients et nos partenaires.

Ce dynamisme est aussi palpable lors des événements qui ont repris petit à petit depuis 2021.

Le rythme donné par ces moments de rencontres et d’échanges apporte une réelle plus-value en termes de visibilité et de partage, comme lors de Cap’IoT Smart Industry, notre évènement annuel qui a eu lieu le 24 juin dernier , à Montpellier.

synox montpellier

Cette année encore, nous avons déployé des parcs d’objets sur l’ensemble des secteurs à vocation de transformation digitale. Cependant, on constate une forte hausse de l’activité sur la verticale de la Smart City, un secteur très porteur pour des raisons environnementales plutôt évidentes. En 2022, nous aspirons à être référencés une seconde fois par l’UGAP, grâce au travail fourni par nos équipes sur les cas d’usages des villes intelligentes. En effet, depuis 2021, Synox est référencée par l’Union des Groupements d’Achats Publics en tant qu’éditeur de logiciel, dans la catégorie SCC multi-éditeurs pour notre suite logicielle. Désormais, nous souhaitons mettre en lumière notre expertise sur les cas d’usages de la Smart City.

Cependant, chez Synox, nous avons à cœur d’adapter nos solutions à différents secteurs en fonction de leurs contraintes et leurs obligations.

Par exemple, nous sommes de plus en plus présents dans le domaine de la santé connectée avec la présence de nos solutions intégrée à des projets “fil rouge”, sur le long-terme, notamment depuis le début de notre partenariat avec les spécialistes du matériel médical d’analyse sanguine : Quotient et Horiba.

Sans oublier le Smart Transport où notre société fille SoFLEET développe des partenariats clés avec des constructeurs automobiles comme Daimler, Renault, PSA et d’autres géants de l’automobile (équipementiers de rang 1).

Nos défis pour 2023 ?

L’expansion à l’international 

Depuis 2021, Synox a beaucoup évolué. Au-delà des recrutements qui suivent leur cours, la force stratégique mise sur l’expertise, la qualité et la compétitivité de nos services pour toucher le territoire européen, et s’implanter en Espagne. Nous ouvrons aussi notre activité à l’international avec le continent nord-américain qui offre également de belles opportunités dans le secteur du transport en particulier. Cette ouverture du marché est notamment liée à l’application de nouvelles normes et réglementations pour fluidifier, contrôler et sécuriser le transit de marchandises. 

En Europe, d’ici la fin de 2022, les normes vont exiger une meilleure régulation des poids lourds, des véhicules utilitaires transfrontaliers et un suivi très précis du nombre de kilomètres effectués et du Co2 émis par véhicule.

Pour réussir à connecter tous ces véhicules, le gouvernement a anticipé avec l’obligation pour les constructeurs d’équiper tout nouveau véhicule mis sur le marché, de boîtiers spéciaux pour permettre la remontée des données de consommation, de comportement de conduite et de maintenance. Et, pour nous implanter sur ce marché mature, nous avons une carte à jouer : celle de l’innovation, en allant plus loin que de la télématique.

Côté technologie, jusqu’où irons-nous ?

En Europe, d’ici la fin de 2022, les normes vont exiger une meilleure régulation des poids lourds, des véhicules utilitaires transfrontaliers et un suivi très précis du nombre de kilomètres effectués et du Co2 émis par véhicule.

Pour réussir à connecter tous ces véhicules, le gouvernement a anticipé avec l’obligation pour les constructeurs d’équiper tout nouveau véhicule mis sur le marché, de boîtiers spéciaux pour permettre la remontée des données de consommation, de comportement de conduite et de maintenance. Et, pour nous implanter sur ce marché mature, nous avons une carte à jouer : celle de l’innovation, en allant plus loin que de la télématique.

À l’instar de nombreuses entreprises, nous ne sommes pas encore dans le Metaverse mais nous soutenons l’innovation et le changement dans un but d’amélioration.

Comme l’a dit Olivier Guilbaud, CEO d’Ineo Sense, lors de Cap’IoT Smart Industry : 

« La technologie doit servir l’usage et pas l’inverse. Ensuite, on peut créer de la valeur. »

Notre métier est de développer des solutions IoT, déployer des parcs d’objets, créer de la valeur sur les données récoltées et nous comptons bien nous focaliser sur notre savoir-faire afin d’évoluer avec la technologie. Pour ce qui est des innovations “tendances” comme les jumeaux numériques, l’intelligence artificielle, nous savons nous entourer de partenaires spécialisés dans ces domaines.  

« Il n’y a pas de petites actions !
Diminuer les ressources, se poser les bonnes questions, mettre en application ce que l’on a appris. Il s’agit des premières étapes, notre prochain objectif est d’arriver à mesurer plus finement l’impact de nos actions. »

Jérôme FENWICK, CTO de Synox.

 

Quelles sont vos ambitions pour 2023 ?

Pour n’en citer qu’une, ce second semestre s’articulera autour du Smart Building, un secteur prometteur qui, comme le transport, va connaître de grands changements dans les mois à venir. Que ce soit en termes de réglementation avec la gouvernance des données et en termes de défis : sociétaux, environnementaux et financiers.

Également en lien avec la Smart City ? Le transport et la mobilité.
Un secteur transverse sur lequel nous nous positionnons en partie avec notre marque fille SoFLEET, la plateforme dédiée au fleet management, à la mobilité connectée et à l’écoconduite.

Fin 2021, nous avons connecté et intégré les données de plusieurs milliers de véhicules grâce à notre plateforme de gestion de flotte intelligente. Six mois plus tard, nous développons de nouveaux partenariats pour faire évoluer la solution vers la gestion de données sociales et de données liées aux poids lourds. Gérer l’écoconduite des camions nécessite une certaine compétence face à des contraintes particulières, et pour arriver à bout de ces défis, nos équipes se surpassent.
Et, comme le rappelle Jérôme Fenwick :

« Notre objectif n’est pas de devenir un mastodonte, ce serait démesuré par rapport à nos valeurs et notre vision. Nous voulons nous agrandir certes, mais rester une entreprise à taille humaine. L’objectif étant d’atteindre les 70 salariés en 2025, tout en arrivant à conserver l’esprit du groupe et atteindre un chiffre d’affaires d’environ 10 millions d’euros. »

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À propos de Synox

Éditeur et intégrateur de plateformes IoT, Synox accompagne les entreprises et collectivités désireuses de mettre en place, facilement et en toute sécurité, leurs projets IoT quel que soit les objets et la technologie utilisés.

Sa mission : permettre aux entreprises et collectivités, de se transformer, en tirant parti du potentiel des nouvelles technologies de l’IoT, en toute autonomie et dans une logique de développement durable.

À propos de Jérôme FENWICK

Passionné de technologie, Jérôme a débuté sa carrière en tant que concepteur développeur d’applications de gestion et de business intelligence avec une forte spécialisation dans les bases de données décisionnelles. Il évolue ensuite dans des SSII majeures dans l’expertise technique puis le pilotage de projets stratégiques pour les grands comptes. C’est l’attrait pour le monde captivant de la mobilité puis de l’Internet des Objets l’amène tout naturellement chez Synox. Aujourd’hui CTO, il accompagne Emmanuel au quotidien pour porter la vision de l’entreprise à travers les nombreux projets innovants.

 

REPLAY 📺 : Emmanuel Mouton dans viàÉco le 12 juillet 2022

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